Cette année, nous vous dévoilons les coulisses du SIEGE 27… derrière ce sigle ce ne sont pas moins de 40 agents et plus d’une dizaine de métiers pour garantir un haut niveau de compétence et proposer un accompagnement et des services de qualité. Ce trimestre nous vous présentons l’un des métier phare et historique du syndicat : le directeur de travaux.
A travers les deux visions d’Eric Sales et d’Alexandra Thebault, découvrez le quotidien du directeur de travaux au SIEGE 27.
Depuis combien d’années êtes-vous en poste au SIEGE 27 ?
Alexandra : J’ai intégré le syndicat il y a 15 ans en mai 2008
Eric : Je suis au SIEGE 27 depuis maintenant 8 ans.
A l’époque pourquoi ce poste avait-il retenu votre attention ?
Alexandra : A cette période de ma carrière, j’étais en reconversion professionnelle ( fonctionnaire Jeunesse et Sport). Ayant obtenu le concours d’agent administratif, j’ai postulé pour un poste d’assistante technique vacant au SIEGE 27, et à la suite de mon entretien on m’a finalement proposé un poste de Directeur de Travaux.
Eric : Je répondrais que c’est l’attrait pour le service rendu aux administrés et le contact humain. Le fait d’être en relation avec des interlocuteurs aux visions et intérêts différents (élus, riverains, entreprises travaux, etc..) sur un même sujet et un même secteur m’intéressait particulièrement.
Quelles sont vos principales missions ?
Alexandra : La mission principale en tant que Directeur de Travaux c’est endosser le rôle de maître d’œuvre tout en assistant la maîtrise d’ouvrage sur les chantiers… Cela englobe la gestion de l’urbanisme, le renforcement réseau /extension réseau, l’éclairage public etc.
Eric : Pour moi, les missions principales du Directeur de travaux sont :
- le conseil technique auprès des mairies
- la réponse aux demandes d’urbanisme
- la gestion technique, administrative et financière des dossiers
- le règlement et la gestion des commandes et des factures
- la mise en place de réunions d’informations aux riverains
Pouvez-vous nous décrire une journée type ?
Alexandra : Les journées s’articulent autour de différentes actions essentielles au bon déroulement des opérations en cours et à venir. Certaines s’effectuent sur le terrain et d’autres au bureau ; nécessitant une bonne organisation au quotidien. Pour citer quelques missions : l’organisation et la participation aux réunions de chantier avec les équipes, les élus et les riverains, (ces réunions génèrent souvent d’autres tâches telles que la réalisation de comptes rendus, la proposition de solution alternative, ou de modification etc.), les tâches « bureautiques » sont toutes aussi importantes (le traitement des e-mails, des demandes d’urbanisme, des commandes matériel, le suivi de l’avancement des dossiers etc.)
Eric : Les journées ne se ressemblent jamais vraiment mais sont rythmées par les réunions de chantier, la correction, validation et présentation des projets en mairie, les rendez-vous avec les riverains qui nous sollicitent, les estimations des projets des années N+1 en milieu d’année, les demandes de prestations auprès des entreprises, la gestion des factures et l’instruction des demandes d’urbanisme, etc…
Quelles sont vos principales motivations et satisfactions dans votre fonction ?
Alexandra : Ce qui me motive, c’est d’abord l’utilité publique de notre métier. Directeur de travaux est également un « métier de terrain » c’est cet aspect qui me plait aussi particulièrement. Au sein du syndicat, une certaine autonomie nous est accordée dans notre gestion et organisation des chantiers, cela nous offre une liberté dans l’exécution de nos missions.
Eric : La satisfaction du service rendu et le contentement des administrés dans les réponses que je peux leur apporter est ce qui me motive le plus dans l’exécution de mes missions ; en 2 mots : le « service public ». L’autonomie et la liberté de décision laissées par la Direction dans la gestion des projets est sans aucun doute un réel avantage au sein du syndicat.
Quelles sont les contraintes ou difficultés principales liées à votre métier ?
Alexandra : La gestion des usagés peut parfois être une partie contraignante des projets… Aussi certaines actions bien qu’indispensables sont chronophages.
Eric : Quelques lourdeurs administratives viennent parfois perturber le bon déroulement des chantiers… Quelques tâches chronophages sont également moins stimulantes au quotidien.